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Lucile in the sky
saga
16 juillet 2015

Camilla Läckberg - Le Prédicateur

Camilla Läckberg - Le Prédicateur

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Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans La Princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes...
L'inspecteur Patrik Hedström est chargé de l'enquête en cette période estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt.


 

Dans une ambiance d'été caniculaire, Camilla Läckberg nous entraîne dans une sombre histoire de famille qui fait froid dans le dos. L'intrigue tourne autour de la famille Hult, des gens dont on n'a pas vraiment envie de faire la connaissance tant ils sont antipathiques. Une chose est sûre, l'auteur aime les enquêtes qui prennent racine dans le passé avec de vieux secrets enfouis, c'est sûrement ce qui m'accroche le plus dans cette saga. Ca et Patrick, qui devient le personnage principal de ce roman au détriment de sa compagne qui tenait les rênes du premier. Logique, Erica est devenue une femme au foyer coincée à la maison, Patrick lui, est chargé de l'enquête. De ce fait, on découvre les policiers de Tanumshede qui n'avaient été qu'esquissés dans le 1er opus. On apprend à détester Ernst, à prendre un peu en pitié Gösta et Mellberg, on s'attache à Martin, et Annika... On aimait déjà Annika ! Bref, une chouette plongée dans le monde de Patrick. L'enquête prend son temps, un peu trop même, j'ai trouvé pas mal de longueurs, et j'avais touché du doigt la résolution de l'intrigue bien avant qu'elle arrive. Ce qui signifie que beaucoup auront tout compris à la moitié du bouquin, puisque je suis loin d'être spécialiste du genre. Malgré les longueurs, j'ai lu ce livre en quelques jours, émulée par Capucine qui le lisait en même temps que moi et avançait très rapidemment. Moins bon que le premier, mais toujours très sympa à lire. Et on en redemande, ça tombe bien, il y en a encore pas mal qui suivent !

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3 juillet 2015

Camilla Läckberg - La princesse des glaces

Camilla Läckberg - La princesse des glaces

9782742775477

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.


 

 

J'ai voulu me mettre dans l'ambiance scandinave pour mon prochain voyage en Suède et j'avais la flemme de relire les Millenium. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, la parution française juste après le succès des Stieg Larsson et la couverture similaire me rendaient méfiante. Très bonne surprise ! Plus light que la trilogie bien connue, le 1er tome de cette saga d'enquête se laisse très bien lire malgré sa longueur. J'ai aimé m'immerger dans la vie d'Erica Falck, avec ses problèmes familiaux et sa curiosité. Erica doit gérer la mort récente de ses parents, une soeur qui communique peu et le cadavre ensanglanté de son amie d'enfance. Ah et puis il y les problèmes de son meilleur ami et la rencontre avec un flic adorable. On suit l'enquête et on s'intéresse à tous les à-côté. J'ai découvert très vite le secret de la famille d'Alex, par contre le meurtrier, absolument pas. Je reprocherais juste à l'auteur de faire parfois avancer les personnages plus vite que nous. Il est extrêmement frustrant de temps à autre de lire Erica passer un coup de fil et faire une avancée dans l'enquête en entendant un répondeur dont le message ne nous est pas rapporté. Et évidemment, l'information mettra un peu de temps à arriver jusqu'à nous.

Je pense continuer à lire la série des Erica Falck, j'ai déjà entamé le 2e : Le Predicateur. Les livres sont assez longs et touffus, peut-être ferai-je une pause en chemin ! Mais la petite ville tranquille de Fjallbacka risque de devenir un peu louche s'il s'y passe un crime par livre, la série est longue ! Je ne sais pas si j'ai toujours très envie d'y passer pendant mes vacances...

3 juillet 2015

Les Jalna

Mazo de La Roche - La saga des Jalna

index

 

Je viens de tomber sur un article de blog sur Jalna. Plusieurs en fait. Mais celui qui m'a accrochée le regard c'est celui qui disait que c'était un livre-doudou. C'est exactement mon ressenti, et soudain je ne suis plus seule. Il est difficile de partager Jalna. L’œuvre de Mazo de la Roche a certes eu beaucoup de succès, mais il y a fort longtemps. Aujourd'hui, plus personne ne connaît, et ce n'est plus vraiment au goût actuel. Honnêtement je ne saurais même pas quel tome prêter en premier. Jalna c'est 16 tomes, écrits dans le plus grand désordre. Je pourrais commencer par prêter La Naissance de Jalna, le premier dans l'ordre chronologique, mais c'est bien loin d'être mon préféré, un genre de prequel sorti des années après, pour contenter les fans qui en voulaient toujours plus. Ou alors le premier qui fut écrit, le tome 7, Jalna ? Oui, je crois que c'est par là qu'il faut réellement commencer. Moi j'ai commencé par le tome 4, Jeunesse de Renny, je ne m'en suis pas mal portée. Mais bon, est-ce que ça intéresserait encore les gens, cette vieille saga écrite entre 1927 et 1960 ?

Jalna n'est pas le plus grand livre de tous les temps, certains le trouveraient très long, ce n'est pas non plus le suspens qui nous tient en haleine. Mais Jalna c'est la plaisir de la campagne canadienne au début du XXe siècle, une famille d'aristocrates qui ne manquent jamais le thé de 17h en sortant des écuries, les commérages et le qu'en dira-t-on, la mère qui s'oppose au remariage de son fils avec une intrigante, la jeune fille qui annule son mariage car son futur a eu un enfant illégitime, des frères secrètement amoureux de la femme de leur frère... C'est surtout une histoire de famille sur 4 générations, avec des personnages aux caractères bien trempés, des querelles, des devoirs, la vie quoi. On suit les personnages enfants, on les voit grandir, découvrir l'amour, la peine, se battre pour ce qu'ils veulent devenir, puis avoir des enfants, des petits-enfants, et la vie n'est pas toujours simple chez les Whiteoak. Le point central de la saga c'est la maison, Jalna, elle est construite dans le tome 1 et fête son centenaire dans le tome 16. Presque toute la saga s'y déroule, à l'exception de quelques voyages en Angleterre ou en Irlande, et furtivement à New York. On regarde vivre les Whiteoak et on les aime comme on les déteste, moi en tout cas, ils ne m'ont jamais lassée.

Mon entrée dans la saga s'est faite par la génération de Renny. Avant tout, pour moi cette saga est l'histoire de ces six frères et sœur, puis par extension de leurs parents, grands-parents et de leurs enfants. Je vous fais un petit pitch. Six enfants nés de deux mariages différents, l'aîné a trente ans d'écart avec le plus jeune. Il y a d'abord Meg et Renny, nés du premier mariage de Philip, qui vont perdre leur mère très tôt, à la suite de quoi Philip épousera leur jeune gouvernante Mary. Mary donnera à Meg et Renny quatre demi-frères dont l'aîné a déjà quinze ans d'écart avec Renny. Il y a Eden, Piers, Finch et Wakefield. Philip, leur père donc, meurt avant la naissance de Wake et Mary, leur mère, en couches en 1915. En 1918, quand Renny, le frère aîné, revient de la guerre, il prend les rênes de la maison et de la famille. A sa charge une vieille grand-mère au caractère épouvantable, deux vieux oncles sans le sou qui squattent la maison à ses crochet, une soeur qui essaie de jouer à la maman avec les petits, et 4 demis-frères à gérer/élever. Eden et Piers ont entre 14 et 17 ans et n'ont que faire des ordres de leur aîné, Finch, 11 ans, est plus malléable, et Wakefield, 3 ans demande beaucoup d'attention avec sa santé fragile. Jalna c'est donc l'histoire de ces frères qui se retrouvent sans parents et essaient de grandir ensemble. Renny voudrait tout régenter d'une main de fer. Eden est un poète fantasque qui brûle la vie par les deux bouts. Piers est tout ce qu'il y a de plus terre à terre coincé entre ses frères artistes, il en faut bien un pour s'occuper des champs ! Finch est un musicien torturé au bord de la dépression. Et Wakefield reste longtemps un gamin fragile et un peu manipulateur, surprotégé par ses aînés, au détriment de Finch. Malgré les différences et les rivalités, comme ils sont frères, ils arrivent à vivre ensemble, en se disputant parfois un peu fort. Mais il n'y a guère d'histoire vraiment heureuse chez les Whiteoak. Meg voit son mariage annulé par l'arrivée d'une enfant illégitime de son futur mari, enfant que Piers épousera des années plus tard au grand désespoir de Meg, mais elle est reloue un peu Meg. L'un des frères verra sa femme le tromper avec un autre de ses frères, alors que la femme de ce frère-là va divorcer pour épouser un autre des frères (je sais, là je vous ai perdus, faut les lire aussi !). Renny ne sera jamais vraiment heureux en ménage, passant son temps à se disputer avec sa femme. Piers ne se réconciliera jamais avec Eden, et acceptera tout juste de porter son cercueil. Piers et Eden étaient mes deux frères préférés, je n'ai jamais surmonté la mort d'Eden et la non-réconciliation des deux frères... Piers reportera même ce dégoût sur la fille illégitime d'Eden (une sacré peste faut dire). Finch se marie une première fois avec une folle, et une deuxième fois très brièvement avant qu'un drame ne s'abatte sur eux. Wakefield envisage d'entrer dans les ordres, puis rencontre Molly l'amour de sa vie qui s'avère être... quelqu'un de sa famille proche. Ils sont amoureux mais n'ont pas le droit d'être ensemble, et la vue même de Molly est insupportable à Jalna. Même les relations avec leurs propres enfants sont compliquées, Finch a peur de son fils (qui est un poil psychopathe avouons-le) et Piers déteste son aîné, Renny adore sa fille mais n'arrive pas à établir de communication avec son fils. Et les rivalités se transmettent de générations en générations, la fille d'Eden est une vraie bitch qui se fait haïr de tous ses cousins. 

Bref, Jalna c'est l'histoire de cinq frères (et un peu de leur sœur), de leurs trahisons, de leurs désaccords et souvent quand même de ce lien qui les unit et apaise beaucoup de choses. Et moi, les histoires de fratries, c'est ce que je préfère. Renny, Eden, Piers, Finch et Wake, ils sont un peu mon autre famille, ils m'ont accompagnée de longues années, je les connais bien. D'où cette idée de livre-doudou. J'avais lu beaucoup de livres avant de lire les Jalna, mais je crois qu'ils ont construit mes goûts, j'avais dix ans lorsque j'ai découvert cette saga. J'aime les histoires de fratries, et je privilégie les livres aux personnages fouillés plutôt qu'aux intrigues insoutenables. Je suis également très frustrée lorsqu'il faut abandonner les personnages à la fin du livre, j'ai été élevée par une saga de seize tomes... Alors tranquillement, j'essaie de les relire. Je ne sais pas s'ils vous plairaient, mais en ce qui me concerne, je retrouve des amis perdus de vue depuis longtemps, and that's sooo good !

 

*Edit 2020* depuis presque trois ans, je me suis lancée dans la relecture complète de cette saga, vous pourrez trouver les critiques de chaque tome sur les liens suivants au fur et à mesure de ma progression :

- La naissance de Jalna

- Matins à Jalna

- Mary Wakefield

- Jeunesse de Renny

- L'héritage des Whiteoak

- Les frères Whiteoak

- Jalna

- Les Whiteoak de Jalna

- Finch Whiteoak

- Le maître de Jalna

- La moisson de Jalna

- Le destin de Wakefield

- Retour à Jalna

- La fille de Renny

- Sortilèges à Jalna

- Le centenaire de Jalna

 

*Edit 2021* Omnibus vient de rééditer les 16 tomes regroupés en quatre volumes, alors si vous n'avez rien à lire pour l'été et que vous aimez les bonnes vieilles sagas familiales, n'hésitez pas !  Allez prendre le thé avec la famille Whiteoak, vous promener avec eux sur les chemins de la campagne canadienne. J'ai enfin fini ma relecture des seize volumes cette année, et ils me manquent déjà ! 

3 juillet 2015

Harry Potter et les reliques de la mort

JK Rowling - Harry Potter et les reliques de la mort

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Cet été-là, Harry atteint ses dix-sept ans, l'âge de la majorité pour un sorcier, et s'apprête à faire face à son destin. Soutenu par Ron et Hermione, Harry se consacre pleinement à la mission confiée par Dumbledore avant de mourir, la chasse aux Horcruxes. Mais le Seigneur des Ténèbres règne désormais en maître absolu. Traqués, en exil, les trois fidèles amis vont connaître une solitude sans précédent, où leur courage, leurs choix et leurs sacrifices seront déterminants dans la lutte contre les forces du mal. Leur quête croisera celle des Reliques de la Mort, et fera surgir du passé des révélations capitales et parfois douloureuses. Ces épreuves conduiront Harry, sans détour, vers sa destinée, l'affrontement final avec Lord Voldemort.


 

Post écrit le 30 juillet 2007.

Harry Potter and the Deathly Hallows a conclu en beauté cette saga, en rappelant qu'il ne s'agissait pas de 7 histoires qui se suivaient, mais bel et bien d'une seule histoire divisée en sept. La trame fait constament appel à notre mémoire pour des détails plus ou moins importants, les lecteurs les plus assidus apprécieront ces clins d'oeil, les moins fanatiques ne seront pas lésés pour suivre l'histoire car l'important est expliqué. Le point final est mis, c'est étrange d'avoir des réponses définitives à toutes ces théories qui s'échaffaudaient, la porte est laissée grande ouverte pour imaginer le futur, le passé aussi.

ATTENTION SPOILERS

- C'est drôle, la théorie qui affirmait que Snape était amoureux de Lily, ça faisait tellement longtemps qu'elle tournait sur le net que je n'aurais jamais pensé la voir se vérifier ! Du coup ça m'a fait une sacrée surprise, alors qu'objectivement ça n'aurait pas du ! Et j'ai beaucoup aimé ce voyage dans le passé de Snape, son patronus en bambi (ça casse l'image virile d'un coup !), plonger aussi dans la vie de Lily Evans, enfin... Ca explique toute l'ambivalence de l'homme, j'ai adoré. Même si sa mort aurait sûrement pu être plus théatrale, il est mort dans l'ombre, remqarquez c'est logique finalement. J'ai bien rit quand il s'est enfui du château avec ses ailes de Batman ! Mais rien d'explicite : c'est vraiment batman ou pas en fin de compte ??
(l'horrible garçon qui parlait des défroqueurs à Lily et que Pétunia évoque dans le T5, c'était pas James c'était Snape !!! Aaaaah va falloir que je relise toute la saga sous ce nouvel éclairage)

- La mort de James... Ca manquait de classe, toutefois je l'ai trouvée aussi touchante que stupide ! Stupide parce qu'on ne se sépare jamais de sa baguette en temps de guerre. Touchante parce que s'il a laissé sa baguette sur le canapé c'était parce qu'il avait confiance en ses amis, il se sentait en sécurité. Mais on ne m'enlèvera pas de l'esprit que s'il a eu le temps de crier à Lily de monter, il aurait aussi eu le temps d'un "accio baguette", et comment comptait-il s'occuper de Voldemort à mains nues ? Jamsie-chou tu es un peu stupide... Maintenant je peux le dire, James restera mon personnage préféré (oui oui, avant Sirius), même le tome 5 n'avait pas réussi à me le démolir. J'aime cette confiance aveugle en ses amis, même si ça l'a tué, il avait juste foi en l'amitié. Et  c'est finalement le seul des maraudeurs étendus (cad avec Lily) qu'on aura pas vraiment exploré, il ne nous est que rapporté, on n'est jamais témoin de ce qu'il se passe dans sa petite caboche. Il reste le plus mystérieux.

- "Until the very end", les fantômes de James, Lily, Sirius et Remus auprès d'Harry qui fonce au casse-pipe, j'ai failli pleurer... Ca me piquait les yeux quand Sirius disait que mourir ça ne faisait pas mal du tout, et ce "until the very end" m'a coupé le souffle.

- Je ne comprends pas bien le procès fait à Remus par la majorité des fans... Rowling n'a jamais essayé de nous faire croire qu'il était tout blanc et sans défaut. Au contraire, elle a passé les derniers tomes à s'efforcer de ternir l'image des maraudeurs. Non ils n'étaient pas aussi magnifique que nous les avions Harry les avait imaginé. James avait un melon à la place de la tête et était un parfait jerk au collège, Sirius ne valait guère mieux et n'a jamais réussi à considérer Harry pour ce qu'il était, il vivait dans un passé perdu. Ne parlons pas de Peter. Il était normal que Remus se prenne aussi un coup au visage, non ? Et certes il a eu une réaction lâche, mais il a écouté ce que lui a dit Harry (et nous remercions tous Harry d'avoir exprimé le fond de nos pensées haut et fort) et il a compris qu'il faisait erreur, il est revenu ! N'est-ce pas le propre de chaque être humain, de faire des erreurs ? Lui au moins il l'a réparée. Combien d'hommes flippent totalement après s'être fait passer la bague au doigt et en voyant leur femme devenir 2 ? Beaucoup plus qu'on ne croit. Et alors ? Ca ne veut pas dire qu'au fond il ne les aimait pas, ça veut juste dire que la part d'humain qui est en lui et son instinct de loup ont crié au secours. Mais l'important c'est comment on réagit à ça, et il s'est fait violence, il est revenu !
J'ai couiné à l'annonce de la naissance de Teddy, les bébés moi c'est mon truc, je ne résiste pas ! Tonks, espèce d'idiote d'avoir été te jeter à la tête des mangemorts au lieu de rester auprès de ton fils ! Mais j'ai bien cru qu'ils allaient me l'oublier dans l'épilogue...

- J'ai pris mon pied tout le temps où le trio était à Grimmauld Place, la chambre de Sirius, celle de Reg, le récit de Kreacher, que du bonheur !!!! (mais j'ai pas compris pourquoi Regulus avait bu la fin de la potion après avoir donné le médaillon à Kreacher, ça revient à un suicide !)

- L'histoire de Dumbledore était vraiment intéressante. Le vieux bonhomme avait une sérieuse tendance à m'agacer, ça me réconcilie un peu avec lui ce passé brumeux. J'adore cette histoire d'amitié avec Grindelwald, j'ai hâte de lire de bonnes fics là-dessus !

- En parlant de réconciliation, moi qui avait du mal à supporter Harry pendant les 6 premiers tomes, j'étais prête à lui dresser une statue après avoir lu le 7 ! Il a bien muri le p'tit ! Dingue ça, je ne l'ai pas traité de poireau une seule fois ! J'ai approuvé toutes ses décisions.

- Dans la famille "J'ai changé de vision sur", on peut ajouter Ron, je l'avais toujours trouvé inintéressant et là je lui aurait bien sauté au coup quand il est revenu après sa fugue ! Dans le même registre, j'ai jamais été shipper Ron/Hermione (j'ai jamais été très shipper dans HP en fait, ça m'a même fait vomir le tome 6), mais là j'ai adoré leurs petits moments. "All is fair in war and love. And this is a bit of both" arf, j'ai couiné comme une pré-ado !

- Phineas a eu un rôle majeur dans l'histoire si on y pense bien ! Sans lui Harry n'aurait jamais eu l'épée ! (et le patronus de Snape c'est bambi, je ne vais pas m'en remettre de ça) J'aime Phineas !

- La bataille finale ça avait une sacrée gueule ! McGo qui organise la rebéllion c'était génial. McGo Poweeeeerr ! Et Neville chef de la résistance, c'était très bon aussi. Grandiose tout le passage à Poudlard. Ca réchauffait les coeurs tous ces gens qui venaient se battre pour aider Harry. Même Percy ! Percy pardonné par Fred juste avant... Arf Fred !

- Par contre le chapitre "King's cross" je me serais cru dans l'épisode le pire de Grey's Anatomy, ça m'a fait peur un peu... Du coup j'étais prête à endurer l'épilogue après.

- C'était un peu téléphoné le coup des baguettes et de leurs propriétaires, non ? Je veux bien que la Elder Wand soit gagnée quand on tue son proprio, mais avec un expelliarmus, excusez-moi mais ça fait auteur qui ne sait pas trop comment se sortir de cette situation ! Et Harry qui ne meurt pas parce qu'il avait accepté de mourir, c'était un truc à la con ça aussi ! Il est vachement intelligent l'avada kedavra de Voldemort, il a réussi à tuer que l'horcrux dans Harry, et pas Harry. Non c'était tordu comme truc !

- No comment sur l'épilogue.

- En fin de compte, Harry a vaincu Voldemort avec un "Expelliarmus", c'est pas marrant ça ? Parce que moi je me suis bidonnée ! XD

3 juillet 2015

Les Chroniques de San Francisco

Armstead Maupin - Les chroniques de San Francisco tomes 1 à 4

9782264029959

Fin des seventies. San Francisco, la fureur au cœur et au corps, consomme la libération sexuelle sous des néons tapageurs. Débarquant de Cleveland, la jeune Mary Ann Singleton plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour " chats errants ". Logeuse pour le moins libérale, Mme Madrigal règne en douce matriarche sur cette étonnante pension de famille...


 

Si vous ne connaissez pas encore cette petite merveille, n'hésitez pas et achetez le premier tome ! Pendant les premières pages on est un peu perdu entre toutes ces histoires parallèles qui semblent n'avoir aucun lien, mais on s'aperçoit bien vite que tout est lié. Dans le San Francisco des seventies, Maupin nous raconte le quotidien d'une poignée de gens, une petite foule hétéroclite qui se côtoie et apprend à vivre les uns auprès des autres. Il y a des homos, des transexuels, des hétéros purs et durs, des hétéros un peu homos, des vieilles hippies, des petits bourges, un joyeux melting-pot !


C'est d'abord par Mary-Ann que nous entrons dans cette petite communauté. Fraichement débarquée de Cleveland, elle a décidé de construire sa vie dans la ville où tout est possible (tout est réalisable!). Elle décide alors de s'installer au 28 Barbary Lane chez l'étrange Mme Madrigal. Et c'est autour de cette chaleureuse maison que les chroniques se construisent. Il y a la logeuse excentrique au passé brumeux, qui cultive des plants de canabis et offre un joint à tous ses nouveaux locataires. Il y a Mary-Ann et ses gros sabots que la vie dans sa campagne natale n'avait en rien préparée à la folie Franciscaine de l'époque. Il y a Mona, l'ex-hippie qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Il y a Brian le play-boy de service qui drague tout ce qui bouge. Et il y a Michael, dit "Mouse", le copain homo que toutes les filles voudraient avoir, en perpétuelle quête de l'Homme de sa vie, qui refait le monde sur un canapé à deux heures du mat' avec Mona, puis plus tard Mary-Ann, en les appelant "Babycakes". 


Voilà à quoi ressemble le 28 Barbary Lane.


Et autour d'eux gravitent les Halcyon, famille snobinnarde. Edgar le patriarche est l'employeur de Mona et Mary-Ann, et l'amant de Mme Madrigal. Beauchamp le gendre flirte avec Mary-Ann pendant que DeDe, sa femme, écume les soirées mondaine avec sa mère Frannie. Puis il y a Jon le charmant gynécologue gay que l'on verrait si bien avec Mouse... Plus tard les deux petits jumeaux eurasiens à qui l'ont voudrait faire de gros câlins... Burke, l'homme au passé oublié, Norman aux activités étranges, et les nombreuses conquêtes de Mouse.
Et le talent de Maupin c'est également de n'avoir pas figé ses personnages. Ils évoluent au cours des années, changent d'état d'esprit. On se met à aimer celui qui nous sortait par les yeux et à revoir son jugement sur celle qui paraissait si proche de nous.

Bref, les Chroniques, c'est un petit bijou ! Puis vient le 4ème volet et ce doute qui plane au début, avant la confirmation... Il s'est passé quelque chose entre le 3 et le 4 qui a flanqué le moral de mon personnage préféré au 3e sous-sol, et me déprime donc par procuration. Or je ne lis pas les Chroniques pour avoir le coeur qui coule comme une enclume dès qu'on fait mention de cet événement... Pourquoiiiiiiiiiiiiii çaaaaaaaa ? Ce tome 4 va être un couteau se retournant perpétuellement dans une plaie béante... Et pourtant, je vais continuer de lire cette saga, masochisme.

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