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Lucile in the sky
25 avril 2019

Mazo de la Roche - Finch Whiteoak

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Devenu majeur, Finch Whiteoak peut librement disposer de la fortune que lui a laissée la grand-mère Gran. Mais sa rencontre avec une lointaine cousine irlandaise, Sarah Court, va soudain jeter une ombre nostalgique sur sa vie et sur le domaine de Jalna.


 

Me voilà de retour avec le tome 9/16 des Jalna. Cette lecture m'aura prise presque un an et aura été beaucoup entrecoupée. Il s'agit probablement avec "La naissance de Jalna" du tome que j'avais le moins aimé lors de mes premières lectures (vers l'âge de douze ans, alors plus de vingt ans après, j'aurais pu y trouver un nouvel attrait). Il y a même des passages entiers dont je n'avais absolument aucun souvenir, probable que j'avais lu pas mal de scènes qui se passent en Angleterre en diagonale. Alors est-ce que j'ai aimé relire ce tome 9 vingt ans après ? Mieux que la première fois c'est certain, mais je pense que son principal problème, qui m'a fait décroché plusieurs fois de cette lecture c'est sa construction.

Le livre commence le jour des 21 ans de Finch (sa majorité donc) et se clôt le jour de ses 22 ans. Entre les deux, ce n'est pas linéaire. Finch devient un homme indépendant, il hérite d'une fortune et décide d'abandonner l'université et d'aller découvrir l'Europe. Renny n'approuve pas mais n'a guère voix au chapitre et se ferme, Finch recherche l'affection de son frère et se sent abandonné. Il ne sait guère quoi faire de cet argent qui lui brûle les doigts, alors il en dilapide près de la moitié en faisant des cadeaux à la famille, une nouvelle voiture et une belle porcherie pour Jalna, racheter l'hypothèque de Vaughanland, emmener les deux vieux oncles en Angleterre... Et Finch ne se sentira probablement libéré que lorsque tout cet argent aura presque disparu. J'ai beaucoup aimé la scène où Finch va chercher Renny jusqu'à la ferme aux renards pour lui dire au revoir, il croit que son frère se fiche de lui faire ses adieux alors qu'au contraire Renny préfère les éviter car ils sont trop difficiles. Puis suit le long voyage en Angleterre, pendant des chapitres nous lisons les 6 mois de Finch et des oncles chez Augusta, avant de revenir en arrière et d'apprendre ce qu'il s'est passé à Jalna pendant ce temps. Alors moi j'ai trouvé ça trop long, j'aime bien Finch, mais sa vie à Lyming Hall chez Augusta ne m'intéressait pas assez pour me tenir pendant 10 chapitres. Donc on suit Finch de près, en même temps le titre du roman l'annonce. En fait de voyage en Europe, Finch ne quittera pas l'Angleterre et restera presque exclusivement chez Tanta Augusta. Alors c'est plutôt agréable de retrouver Augusta, un personnage très secondaire désormais, auquel je m'étais beaucoup attachée dans "Matins à Jalna". On a un aperçu de ce qu'à dû être la vie de Nicolas et Ernest en Angleterre pendant leur jeunesses, au fil de leurs conversations. C'est quelque chose que j'aurais aimé lire, la vie des jeunes adultes qu'ils ont été. j'ai été assez suprise de faire brièvement la connaissance de Millicent, l'ex-femme de Nicolas, mentionnée à de rares reprises, un aperçu d'une tranche de vie des Whiteoak qui n'a jamais été racontée. Donc Nicolas croise Millicent, et le temps de quelques pages, on imagine le jeune homme qu'il a été. On retrouve Eden et Minnie également, et ça évidemment, ça m'a beaucoup plu, vous le savez j'aime Eden ! Ils ont parcouru l'europe (pour de vrai eux !) et se retrouvent sans le sou, à squatter la loge à l'entrée de la propriété de la tante. Ca ne plaît pas trop à Augusta de voir ces deux jeunes gens qui vivent dans le pêché sur le pas de sa porte, alors elle ne les invite pas à manger dans sa maison, mais n'ose pas les mettre dehors pour autant. Eden vit aux crochets de tout le monde, il "emprunte" de l'argent à Augusta, à Renny et à Finch, et il écrit un nouveau poème qui sera publié. On a de jolies scènes entre Finch et Eden, les deux frères artistes qui ont trop d'écart pour avoir réellement grandi ensemble, c'était Piers qui aurait pu faire le lien mais il n'a jamais compris ni l'un, ni l'autre. Eden a ce regard plutôt juste sur sa famille, il les aime mais a besoin de s'en tenir loin pour le moment. Il n'a cependant aucun scrupule à leur demander une aide financière, après tout il est le seul avec Meg à ne pas être nourri et blanchi à Jalna par Renny sans jamais participer aux frais de la maison. Coucou Nicolas, Ernest et Piers... Eden, lui, a le mérite d'être honnête à ce propos. Puis s'ensuivent de longs chapitres sur Finch qui tourne en rond, il s'amourache de Sarah Court, une cousine éloignée, une petite-fille d'un des nombreux frères de la vieille Adeline. Sarah est froide, parle peu et joue du violon, pour ma part je l'ai toujours trouvée tout à fait antipathique, mais Finch tombe dans ses filets et souffre lorsqu'elle épouse Arthur Leigh, le vieil ami de Finch. Quant  ils partent à trois en voyage de noces c'est assez gênant. J'ai toujours trouvé Arthur attachant et je crois qu'il est secrètement amoureux de Finch, ces deux-là auraient été bien mieux assortis ! Puis Finch se lie d'amitié avec un petit jardinier qui va se suicider. Bref Finch est complètement déprimé. 

Pendant ce temps, à Jalna la maison est bien vide. Il reste Renny et Alayne qui passent leur temps à se disputer, Wakefield qui  a désormais 14 ans (on dit 13 dans le récit, mais Mazo a encore oublié de relire ses notes je crois, il a clairement eu 14 ans en juin suivant les 21 ans de Finch) observe tout et s'essaie à l'écriture de poèmes, au grand damne de Renny. Alayne ne supporte plus de n'avoir jamais Renny pour elle, de le voir sans cesse si attentionné après Wake, de ses vêtements qui sentent l'écurie, des chiens qui salissent tout, des domestiques qui ne sont pas à la hauteur... Bref Alayne est détestable dans ce volume, rien de tout cela n'est une surprise, elle a épousé Renny (oui, c'est officiel, ils se sont mariés entre les tomes 8 et 9) en toute connaissance de cause. Il reste également Piers, Pheasant, leur petit Mooey et un nouveau petit Whiteoak in-utéro. Piers et Pheasant en couple solide et complice, regardent et commentent le naufrage du mariage de Renny pendant qu'Alayne met une ambiance désagréable dans la maison. Et que Renny semble ne rien voir et se cache dans ses écuries. Wake est un jeune garçon qui regarde tout ça avec une haute image de lui-même, tout à fait désagréable aussi. Et pourtant, que j'ai été contente de les retrouver tous à Jalna après tous ces chapitres en Angleterre ! Alayne finit par s'en aller plusieurs mois et réaliser qu'elle a été injuste avec Renny, j'aime bien ce retournement de situation, ça colle plus avec l'Alayne amoureuse de Renny que nous avons appris à connaître. Meg de son côté a des problèmes de santé et d'argent, elle se fait opérer et emménage avec mari et enfant à Jalna pour sa convalescence, ayant installés des locataires à Vaughland. Et on se permet de nous laisser penser que c'est Eden le pique-assiette, il ne l'est pas plus que les autres au final. Il ne se passe rien de particulier pour Piers dans ce livre, mis à part qu'il va avoir un deuxième fils qu'il appelera Finch, si ce n'est pas un bel hommage au petit frère qu'il a asticoté toute son enfance ! C'est, je crois, le début d'une complicité entre Piers et Finch très inattendue. J'ai toujours aimé Piers, qui est à l'opposé d'Eden. Il est parfois buté et injuste, mais il a aussi ce calme de son père et il est solide comme un roc. Sa relation avec sa femme est toujours aussi jolie dans ce livre, et il fait même preuve de compassion envers Alayne qu'il n'aime pourtant pas. J'ai aimé cette scène où ils se retrouvent tous deux à dîner en tête-à-tête car Pheasant est malade et Renny boude, où Piers fait ce qu'il peut pour changer les idées de sa belle-soeur, c'est probablement la première fois qu'ils se retrouvent en duo ces deux-là et çe ne fonctionne pas si mal. Ah oui, et puis comme d'habitude, on demande un oscar pour la scène de fin du livre où toute la famille s'en prend à Renny pour la façon dont il n'a pas géré l'héritage de Finch. Les deux tiers en sont partis en fumée, Finch est content, il va pouvoir l'oublier et se servir du reste pour étudier son piano. Renny encaisse les récriminations et part se coucher dans le lit de Gran, leur rappelant à tous qu'il est un peu sa réincarnation et qu'on arrête de l'ennuyer !

Je pourrais également vous parler des Lebraux, mais ça viendra probablement dans le livre suivant. Sachez que Renny s'est rapproché d'une femme Clara Lebraux, veuve depuis peu et qui élève des renards. Il est tout le temps fourré chez elle pour l'aider avec des bricoles à la maison, ce qui ne plaît pas tellement à Alayne et alimente les commérages du village. Clara a une fille, Pauline, amie avec Finch et Wake. Suite au prochain épisode.

Concernant la continuité, cette fois c'est l'agancement de la maison qui me pose question. Mais où diable dort Tante Augusta quand elle vient ? Au rez-de-chaussée il y a l'ancienne chambre d'Adeline, dans laquelle personne n'a jamais dormi depuis, enfin à part Renny une fois. Au premier il y a la chambre de Nicolas, celle d'Ernest, celle de Renny (et Wake), celle d'Alayne (qui fut celle de Meg) et celle de Piers et Pheasant (qui fut celle de Mary Wakefield). Au grenier il y a à priori : la chambre de Finch et l'ancienne chambre d'Eden, et la nursery où dort probablement Mooey. Est-ce que Wake a une chambre attribuée ou est-ce juste celle de Renny ? Lorsque Meg et Maurice viennent s'incruster, Maurice prend la chambre de Nick et Meg celle d'Alayne, mais quand ils reviennent Maurice monte probablement dans celle de Finch. Quand Alayne revient à son tour, elle va également dormir dans celle de Finch ? J'imagine donc que Maurice a emménagé dans celle d'Eden. Je ne vois pas tellement Tante Augusta dormir au grenier et le 1er n'est pas extensible, je pense donc que l'auteur n'a pas tellement bien défini le nombre de couchages de la maison. Mais moi je suis un poil tatillone, surtout que je vais visiter dans quelques mois la maison qui a inspiré Jalna "Benares House" et qu'elle est à peu près deux fois plus petite que ce que j'imaginais !

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25 avril 2019

Fred Vargas - Sans feu ni lieu

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- C'est un crétin ou quoi, ce type ? Louis Kehlweiler s'énerve.

Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l'accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale. Oui, mais Clément, l'accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe... Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n'ira le chercher dans la baraque pourrie qu'ils habitent, au fin fond du 18e arrondissement.

Le temps d'aller à Nevers, là où tout a commencé...


 

Après "Un peu plus loin sur la droite", on retrouve Louis Kehlweiler, Marthe et nos quatre préférés de la barraque pourrie. Et on est loin d'être déçus !

Cette enquête est sûrement plus rythmée que les deux précédentes réunies. On nous y plonge la tête la première dès le premier chapitre et ça change clairement de l'opus précédent qui mettait une plombe à démarrer. C'est sûr que cette fois il n'y a plus tellement besoin de planter le décor et camper les personnages. Mais j'ai amplement préféré ce livre à "Un peu plus loin sur la droite". Kehlweiler se retrouve malgré lui, et par amitié pour Marthe, mouillé jusqu'au cou dans une affaire de meurtre. Alors quitte à être mouillé, il entraîne Marc, Lucien, Mathias et le vieux Vandoosler avec lui, c'est plus drôle ! Clément est le simplet du village qui est accusé du meurtre de deux femmes, tout l'accable. Et pourtant Marthe, qui lui a jadis appris à lire, le croit innocent et refuse de le livrer aux flics. Il s'agit donc de planquer Clément dans la baraque pourrie et de mener une contre-enquête sans trop se faire repérer. La planque, ce sont les évangélistes qui s'en occupent, ils montent des tours de garde devant la chambre de Clément. Dans la maison la vie en est à peine perturbée, le vieux Vandoosler prend quelques tours de garde entre ses heures passées attablé au café du coin. Mathias apprend à Clément à recoller des silex à la cave. Lucien semble prendre l'affaire moyennement au sérieux, jusqu'à ce qu'il trouve un indice essentiel et que cette fois, ce soit Kehlweiler qui décide de ne pas le prendre au sérieux. On découvre un peu plus Lucien qui était assez absent de l'enquête précédente, pour une fois il fait autre chose que de cirer la table en bois, c'est bien ! Et Marc, entre deux ménages et repassages chez Mme Toussaint, accompagne toujours Louis dans ses pérégrinations, il lui sert de jambe droite. Il a toujours ce côté caustique qui me plaît bien. Louis est tourmenté, d'habitude il est calme devant la nervosité de Marc, et là les rôles ont plutôt tendance à s'inverser. C'est que ça l'embête cette affaire Louis ! Il ne demande que ça de croire Marthe, quand elle dit que le petit n'est pas coupable, mais ça va à l'encontre du bon sens ! Et si à cause de lui une troisième femme se faisait étrangler ? Non Louis n'est pas tranquille, alors il questionne, il cherche, il roule de Paris à Nevers, de Nevers à Paris, il remue le passé. Les scènes d'interrogatoire de Clément sont savoureuses. Clément se débat avec des mots qu'il ne sait pas bien comment aligner, Kehlweiler s'agace, Clément se ferme, humilié, Marc s'interpose. C'est un vrai talent de savoir écrire tout ça, et de faire vivre ces personnages en quelques trois cent pages, de les esquisser seulement, mais juste suffisament pour qu'on puisse les saisir.

Il y a une dizaine d'années, quand j'avais découvert les Vargas, dans la trilogie des "Evangélistes" j'avais eu un gros coup de coeur pour "Debout les morts", je crois qu'aujourd'hui c'est "Sans feu ni lieu" que je préfère, même s'il ne serait pas aussi savoureux sans avoir lu l'autre préalablement. Adamsberg et ses compagnons ont le chance d'avoir eu 9 volumes pour s'étayer, bribes après bribes on a appris l'histoire de Jean-Baptiste, son frère Raphaël, ses fantômes de trident, son histoire tumultueuse avec sa "petite chérie". Celle de Danglard et de ses 5 enfants, dont le dernier n'est pas de lui, de ses bouteilles, de son oncle à qui il manquait une chaussure, du mari de sa soeur. Et puis Retancourt, "la boule", Veyrenc et sa mèche rousse, sa soeur et Zerk... Et tant d'autres ! Ici on n'a que deux volumes pour s'attacher à Kehlweiler et trois pour les quatre de la baraque pourrie, mais c'est déjà pas mal, même si on ne sait au final presque rien de leur background, c'est comme toujours distillé avec parcimonie.

22 avril 2019

Fred Vargas - Un peu plus loin sur la droite

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En planque sous les fenêtres de l'appartement du neveu d'un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d'un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d'excréments canins. Pas de doute, c'est un os. Et même un os humain... Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d'os l'obsède tellement qu'il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu'à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne.

Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n'importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l'assassin...

 


 

J'ai eu envie de relire les premiers Fred Vargas, ceux que j'ai découverts avant Adamsberg. Alors ne vous méprennez pas, j'adore Jean-Baptiste Adamsberg, mais j'ai tout de même une tendresse particulière pour les évangélistes ! J'ai commencé par Debout les morts, et j'ai enchaîné sur celui-ci.

On découvre Louis Kehlweiler, un ancien flic révoqué qui passe son temps à surveiller. Il surveille Paris depuis ses bancs stratégiques, aidé de Vincent le journaliste et de Marthe la prostituée retraitée. Et puis il surveille aussi le reste de la France grâce à Marc Vandoosler, qui trie pour lui les faits divers des journaux, les découpe et les classe. Qu'est-ce qu'il surveille Kehlweiler ? On ne sait pas trop, il attend sûrement la fiente de pigeon comme dirait Marc. Finalement ce n'est pas d'un pigeon mais d'un chien que l'affaire arrive. Louis sait qu'il tient quelque chose, reste à convaincre les flics qu'il tient un meurtre, enfin un bout d'os humain digéré par l'estomac d'un chien... Pas de corps, pas de disparition signalée, l'affaire n'est pas dans le sac ! L'enquête en elle-même met un temps fou à démarrer, j'ai eu l'impression qu'on entrait franchement dedans qu'aux deux tiers du livre. Mais ce n'est pas très grave, parce que pendant les deux premiers tiers, on a fait connaissance. Avec Louis, vieux ronchon, flic sûrement un peu ripou mais bien affûté qui a encore une belle réputation dans le milieu, qui ne se lève pas avant onze heures du mat' et va boire des bières sur les bancs publics et causer avec la vieille Marthe. Un Louis au passé un peu intrigant, fils d'un allemand et d'une française, né en 1945, boîteux depuis un incendie. Quelle est son histoire familiale ? Qu'est-ce qu'il a fait pour être congédié de la police ? On aura une partie des réponses dans ce roman. Il y a aussi Marthe, la vieille prostituée qui s'y connaît en hommes, et en femmes, avec un bagou comme on imagine. Et puis, surtout, on retrouve Marc et Mathias, qui sont toujours un peu dans la merde. Marc bosse pour Louis et se retrouve embarqué un peu malgré lui, mais pas complètement, dans l'affaire de l'os digéré. Il se trouve que Louis a besoin de soldats avec deux jambes valides ! Marc resterait bien là, à travailler sur les comptes d'un seigneur du Moyen-âge, mais ça l'intrigue, et il ne veut pas laisser le vieux tout seul, alors les voilà partis pour la Bretagne. Rejoints par Mathias qui lui aussi est fidèle au poste quand on a besoin de lui, et sans ses instincts de chasseur-cueilleur, pas dit qu'on aurait résolu cette affaire !

Sûrement pas la meilleure enquête de Vargas, mais encore un beau panel de personnages un peu bougons, qui se complètent à merveille. J'aimerais bien retrouver les évangelistes dans un de ses prochains romans...

Lucile in the sky
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